Semaine de l'Evangile

Bonjour à tous,

Comme les semaines précédentes, je vous invite à trouver en pièce jointe la réflexion du Père DIOUF, pour cette nouvelle semaine dont l'Evangile nous parle de la résurrection de Lazare.

Bonne semaine à vous tous. Amcialement.

Cyril RENAULT
Coordinateur de la pastorale.

MEDITATION DE LA CINQUIEME SEMAINE DU CARÊME.

5^ième semaine du temps de Carême, il nous est présenté le troisième symbole qui éclaire et motive notre marche vers Pâques : la Résurrection de Lazare. Après avoir manifestés, notre soif de connaitre et d’appartenir à Jésus  comme la Samaritaine au troisième dimanche du Carême,  aussi après avoir ouverts nos yeux à la lumière de la foi comme l’aveugle de naissance, dimanche dernier,  nous voulons en ce 5^ième dimanche du carême, comme Lazare, resplendir de la vie que donne Jésus. Nous désirons comme Marie et Marthe sortir  tes ténèbres de nos vies, nous libérer de tout ce qui nous retient et freine notre bonheur.  Nous voulons vivre sous l’emprise de l’Esprit qui a fait de nous enfants de Dieu.

Toujours en marche vers Pâques, nous ne cessons de découvrir l'identité de celui qui nous invite à le suivre. Reconnu Fils de Dieu par le diable lors de tentations au désert, Jésus a manifesté sa splendeur divine au Mont Tabor en présence de Moïse et d'Eli. Il s’est révélé comme   la source d'eau vive qui donne la vie.  Il est la lumière qui éclaire le monde.  Il est la vie et il la donne en abondance d'où son attention et sa compassion envers tout homme et tout l'homme. Avec Lazare, même si nous sommes souvent comme Marie et Marthe, Jésus nous dévoile qu'il ne peut rester insensible à nos souffrances. Que de fois dans nos lits de souffrance, nos recherches d'emplois ou de bien-être, dans notre quête de santé demandons-nous où est Dieu ? Devant les attentats, la misère des migrants, la violence, la mort d'un proche, nous sommes désemparés, notre foi vacille et nous disons comme Marie et Marthe si tu avais été là Seigneur jamais cela ne serait arrivé… Nous indexons  Dieu, nous pointons Dieu d'un doigt, alors que trois doigts  se dirigent vers nous et nous accusent.  C'est dire alors, tout notre devoir et responsabilité envers les autres. Toute notre compassion.

 En cette semaine particulièrement nous sommes  invités à nous engager au service de la paix et de la vie,  à lutter contre les souffrances et les inégalités qui marquent notre monde. Il est important d'être attentifs aux cris d'ici et de là-bas.

             Le CCFD-Terre Solidaire nous invite cette année à nous laisser toucher par les cris du monde et à les transformer en espérance partagée. Comme au temps de Moïse, le Seigneur voit la misère de son peuple et il nous envoie pour le libérer de tout ce qui le détruit. Nos dons et gestes de solidarités peuvent ouvrir des tombeaux, retracer un chemin d'espoir pour d'autres et nourrir une vive espérance pour l’humanité. La résurrection, action de redonner vie, est alors à notre portée. Il suffit de nous approcher des Lazare qui nous sont proches et d'enlever leurs bandelettes. Le Vendredi Saint, 14 Avril, pour concrétiser cet esprit de partage, de compassion et de soutien au prochain, le Centre Scolaire Notre-Dame nous propose un BOL DE RIZ solidaire. La participation des jeunes et des membres de la communauté éducative  pourrait mieux aider des associations à transformer les cris du monde en espérance. En cette cinquième semaine, le Seigneur, comme jadis, veut nous sortir de nos tombeaux ; pour cela Il nous apprend à écouter et à nous laisser toucher par la souffrance de l’autre. Il nous invite à ouvrir notre cœur, nos yeux, nos oreilles et nos mains. Il nous invite à sortir de notre égoïsme, de notre froideur, de notre indifférence et de notre passivité. Ce sont là les tombeaux d’aujourd’hui que Jésus veut  ouvrir afin de nous libérer.

Prière : Ouvre mes mains Seigneur qui se ferment pour tout garder…

                                                                                                                                                                                                                                Père Jean-Marie DIOUF