Article sur Hassan Kamel 6e4 à retrouver dans le Mag' de Notre Dame 008 de mai 2017 : https://fr.calameo.com/read/004994527a27225570af6
Bonjour, je m’appelle Hassan. Je suis né le 20 juillet 2004 à Damas, la
capitale de la Syrie.
Je suis élève en 6e4 au collège Fénelon. Je suis arrivé en France il y a 5
ans car dans mon pays il y a la guerre.
La Syrie est un pays composé presque uniquement de musulmans. Ce pays est
situé à 4000 km de la France.
J’ai habité à Hames pendant 5 ans et j’ai déménagé à Halbe pendant 2
ans avant d’arriver en France. J’aimerais vous parler de l’école en Syrie. Là-bas,
je devais porter un uniforme, une chemise bleue, des “chaussures de ville”, un
pantalon noir et un foulard orange.
Nous étions 40-50 élèves par classe. Les cours commencent à 8h jusqu’à 18h.
Il fallait être silencieux et travailler sinon on nous tapait sur les
doigts avec une règle.
On travaillait beaucoup. Nous avions de gros livres et de gros cahiers et
nous devions tout savoir à la fin de l’année. En France, j’ai l’impression
d’apprendre en m’amusant alors qu’en Syrie on ne faisait que travailler.
J’avais 9 amis : 2 chrétiens, 2 juifs et 5 musulmans. Dans mon pays, il y a
toutes les religions : Juifs, Hindous, Chrétiens et Musulmans. Là-bas la
religion n’est pas plus importante qu’en France.
Chez moi, la politesse est très importante. Il y a de nombreuses règles et
traditions un peu comme en France il y a 100 ans. Par exemple, lorsque je
voyais mon grand-père je devais lui embrasser la main.
Quand je suis arrivé en France, j’ai été très surpris par les bâtiments. En
Syrie, il n’y a pas de bâtiments. Il n’y a que des maisons.
Je suis triste d’avoir quitté mon pays même si je suis content d’être en
France et que j’aime venir au collège. Ce qui me manque le plus c’est ma
chambre, ma maison avec ma salle de jeux où j’avais ma console, une PS3. J’ai
dû laisser beaucoup de choses là-bas.
Le voyage jusqu’en France a été assez rapide car nous avons pris l’avion
avec ma mère, mon père, mon oncle et mon frère. Ma petite sœur est née en
France.
Ce qui a été le plus difficile une fois en France cela a été d’effectuer
les formalités administratives. Nous avons dû faire beaucoup de démarches.
Interview
réalisée par Agathe Lavilla 6e4